Jean-Claude Moriceau, peintre copiste.
Autodidacte, Jean-Claude Moriceau, est devenu copiste par passion pour la peinture ancienne. Cet habitant de Loiron, en Mayenne, reproduit des toiles de maîtres. « Je suis passionné par le Moyen-Âge, surtout les artistes flamands pour la plupart du XIVe au XVIe siècle. »
Au total, il a copié près de 200 tableaux, essentiellement des peintres de la Renaissance italienne et flamande mais peu de modernes. Pour cela, il utilise les mêmes matériaux : les toiles de lin, l’enduit à la colle de peau de lapin, les pinceaux en poils de martre, des pigments d’époque…
« Mes parents étaient ouvriers chez Valéo à Laval. Je n’ai pas fait d’école d’art. J’aurais aimé travailler dans la restauration, mais j’ai loupé le coche… »
Jean-Claude est devenu routier. Pendant 36 ans, ses camions frigorifiques l’ont conduit partout en Europe. Surtout en Italie. « C’est un pays que j’adore… mais je n’en ai pas profité, je n’avais pas le temps de visiter les musées à l’époque… »
Pour lui, reproduire un chef-d’œuvre est un minutieux labeur, mais pas un gagne-pain. « Je ne peux pas me séparer de mes toiles. Une fois, j’ai vendu ma Dentellière d’après Vermeer à un Anglais qui avait les larmes aux yeux en la regardant. Mais comme ce tableau me manquait, je l’ai refait. »
Jean Claude Moriceau - Le jardin des délices de Jérôme Bosch (entre 1494 et 1505)
Le Jardin des délices est structurée en triptyque, le panneau de gauche présente le Paradis terrestre, le panneau central représente l’humanité pécheresse le panneau de droite offre la vision de l'Enfer.
Le triptyque, Commencé en 2014, a été achevé en 2020.
Le Jardin des délices - Le paradis terrestre (détails).
Le Jardin des délices - L'humanité pécheresse (détails).
Le Jardin des délices - L'enfer (détails).